2. Comprendre les différents types d’injection

Le choix du type d’injection dépend de la situation médicale et du médicament administré :

• Injection sous-cutanée (sous la peau) : ici, le médicament est injecté dans le tissu adipeux, directement sous la peau. De là, il est lentement absorbé dans le sang.
  Emplacements typiques : ventre, cuisse.
• Injection intramusculaire (dans le muscle) : le médicament est injecté dans un muscle, d’où il est absorbé dans le sang.
  Emplacements typiques : bras, cuisse, fesse.
• Injection intraveineuse (dans une veine) : le médicament est injecté directement dans une veine et passe immédiatement dans la circulation sanguine.
  Emplacements typiques : creux du bras, avant-bras, dos de la main.

Les différents types d’injection permettent une administration ciblée et efficace des médicaments, adaptée à chaque besoin médical :

• Injections sous-cutanées (auto-administration possible) :
  • Insuline (diabète insulino-dépendant) : chez les personnes atteintes de diabète de type 1, l’insuline est injectée par voie sous-cutanée pour assurer une libération lente et prolongée dans le sang.
  • Anticoagulants : après une chirurgie ou en cas de risque de thrombose, de nombreux patients s’auto-injectent des anticoagulants afin de fluidifier leur sang.
  • Biothérapies : certaines maladies auto-immunes et certains cancers sont traités par des biothérapies injectables.

• Thérapies hormonales : les contraceptifs et les traitements de fertilité sont souvent administrés par injection sous-cutanée.Injections intramusculaires :
  • Vaccins : la plupart des vaccins, comme ceux contre la grippe ou le tétanos, sont injectés dans le muscle.
  • Carence en vitamines : les injections de vitamine B12 sont souvent administrées dans le muscle.
• Injections intraveineuses :
  • Situations d’urgence : les médicaments tels que les antibiotiques ou l’adrénaline sont administrés par voie intraveineuse en cas de situations médicales urgentes.
• Cancers et maladies autoimmunes : de nombreux médicaments, dont des chimiothérapies et des biothérapies sont administrés directement dans une veine au moyen d’une injection ou d’une perfusion.
• Administration de liquides : en cas de forte déshydratation ou d’état de choc, des liquides sont administrés directement dans une veine au moyen d’une perfusion.

Les patients et patientes qui ont régulièrement besoin de médicaments qui ne sont pas pris sous forme de comprimés peuvent s’administrer eux-mêmes leurs injections. En voici quelques exemples :

• Diabète : l’insuline est injectée par voie sous-cutanée (sous la peau) pour réguler le taux de glucose dans le sang.
• Après une intervention chirurgicale ou en cas de risque de thrombose : de nombreuses personnes s’injectent elles-mêmes des médicaments pour fluidifier leur sang afin d’éviter les caillots sanguins.
• Maladies auto-immunes : les personnes atteintes de rhumatisme ou de sclérose en plaques utilisent souvent des médicaments en auto-injection qui régulent le système immunitaire.
• Allergies : injection de médicaments d’urgence tels que l’adrénaline en cas de réactions allergiques graves (par exemple, avec un auto-injecteur).

L’auto-injection offre plus de souplesse, fait gagner du temps et permet aux patients de mieux gérer leur traitement. Le personnel médico-soignant est là pour expliquer la procédure et garantir que tout soit fait en toute sécurité. Pour en savoir plus, reportez-vous à la leçon : « Réaliser soi-même une injection ».